Assistance médicale à la procréation : état des pratiques en France / Medecine
Assistance médicale à la procréation : état des pratiques en France est une étude réalisée par François Thépot, publiée dans le BEH n°23-24, en juin 2011. L'assistance médicale à la procréation (AMP) fait l'objet d'une définition explicite dans l'article L.2141-1 du Code de la santé publique : « les pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, le transfert d'embryons et l'insémination artificielle, ainsi que toute technique d'effet équivalent permettant la procréation en dehors du processus naturel... ». Cette définition prend en compte l'essentiel des actes médicaux et biologiques qui permettent de traiter les différentes formes d'infertilité, voire d'éviter aux membres du couple de transmettre à leur descendance une affection jugée grave. Elle exclut en revanche les stimulations ovariennes non suivies de manipulation de gamètes, pourtant très utilisées en matière de traitement primaire d'infécondité.
Concrètement, outre les inséminations artificielles avec ou sans recours à un tiers donneur et les différentes formes de fécondation in vitro (FIV) sans ou avec micro-injection de spermatozoïdes (ICSI - Intra Cytoplasmic Sperm Injection), les activités d'AMP incluent aussi les différentes formes de don de gamètes ou d'embryons, et l'autoconservation de gamètes ou de tissu gamétique pour prévenir une éventuelle infertilité, par exemple après un traitement à potentialité gamétotoxique. L'AMP est soumise en France à un encadrement législatif et réglementaire strict, organisé par les lois de bioéthique de 1994 révisées en 2004 et en 2011.
Téléchargez le dossier complet sur le Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°23-24, juin 2011