Dépistage de l’infection par le VIH en France, 2003-2009 / Medecine

Une étude réalisée par Françoise Cazein, Stéphane Le Vu, Josiane Pillonel, Yann Le Strat, Sophie Couturier, Betty Basselier, Florence Lot, Caroline Semaille, publiée dans le BEH n°45-46, en novembre 2010.

Le dépistage de l'infection par le VIH en France fait à la fois intervenir les structures traditionnelles d'offre de soins, à l'hôpital et en médecine de ville où le test est prescrit dans un cadre confidentiel, et les Consultations de dépistage anonyme et gratuit (CDAG). Ces dernières sont, par leurs conditions d'accès et leur répartition sur tout le territoire français, destinées à offrir un moyen aisé de réaliser un test de dépistage du VIH, notamment aux personnes précarisées ou vulnérables ou désirant garder l'anonymat.

Depuis 2001, un système de surveillance (LaboVIH) permet de suivre l'activité de dépistage du VIH dans sa globalité en observant l'activité des laboratoires d'analyses médicales, de ville et hospitaliers. Par ailleurs, depuis leur création en 1988, le recueil de l'activité des CDAG permet de surveiller le recours au dépistage anonyme du VIH.

Le développement des thérapeutiques et la persistance d'une partie de la population séropositive qui reste non diagnostiquée ou diagnostiquée tardivement ont suscité, ces dernières années, une réflexion sur l'évolution des stratégies de dépistage. En France, cette évolution a été recommandée par la Haute autorité de santé et sa mise en oeuvre est envisagée dans le Plan national de lutte contre le VIH/sida et les IST 2010-2014. Cet article décrit l'activité de dépistage de l'infection par le VIH à l'aube de ces changements en présentant les résultats des deux systèmes surveillance jusqu'en 2009.

Téléchargez le dossier complet sur le Bulletin épidémiologique hebdomadaire n° 45_46, novembre 2010