Dépistage du saturnisme chez l’enfant en France / Medecine

Dépistage du saturnisme chez l'enfant en France :
données de surveillance 2005-2007.

Une étude réalisée par Camille Lecoffre, Claire Provini, Robert Garnier, Laurence Lagarce, Sabine Sabouraud, Christophe Heyman, Luc Ginot, Jacques Cheymol, Philippe Bretin.

En France, l'intoxication par le plomb (saturnisme) chez l'enfant fait l'objet d'actions de dépistage depuis la fin des années 1980, du fait de la gravité potentielle des troubles causés par ce toxique, notamment au niveau du système nerveux. Dès 1992 en Île-de-France, et à partir de 1995 à l'échelle nationale, un système de surveillance du dépistage a été mis en place.

Il a pour objectifs d'évaluer les stratégies de dépistage, de recenser les cas et de décrire leurs caractéristiques, et d'évaluer la prise en charge des enfants intoxiqués [1]. Les données issues de cette surveillance font régulièrement l'objet de synthèses locales ou nationales [2-4].

Depuis 1998, la lutte contre le saturnisme s'inscrit dans un dispositif législatif précis : la Loi de lutte contre les exclusions ; dispositif renforcé en 2004 avec la Loi de santé publique, qui a fixé comme objectif pour 2008 de réduire de 50% la prévalence des enfants ayant une plombémie supérieure à 100 µg/L, en population générale.

Cet article dresse un bilan de l'activité de dépistage du saturnisme chez l'enfant en France sur la période 2005-2007 [4]. Il décrit en particulier le primodépistage (encadré), les cas incidents, la prévalence observée et, enfin, les effectifs d'enfants dont la plombémie dépasse pour la première fois un seuil donné.

Lire l'étude complète en téléchargeant le BEH 38-39