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Évolution du nombre de lymphogranulomatoses vénériennes rectales - Medecine / Foxoo
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Source : #17885 Publié le 01/07/11 | Vues : 67

Évolution du nombre de lymphogranulomatoses vénériennes rectales / Medecine


Evolution du nombre de lymphogranulomatoses vénériennes rectales et d'infections rectales à Chlamydia trachomatis à souches non L en France, 2002-2009 est une étude réalisée par Maithé Clerc, Anne Gallay, Laure Imounga, Chloé Le Roy, Olivia Peuchant, Cécile Bébéar, Véronique Goulet et Bertille de Barbeyrac, publiée dans le BEH n°26-27-28 en juillet 2011.

Après les premiers cas rapportés fin 2003 à Rotterdam, l'épidémie de lymphogranulomatose vénérienne (LGV) rectale à Chlamydia trachomatis s'est répandue dans toute l'Europe et une surveillance des cas a progressivement été instaurée, d'abord aux Pays-Bas, puis au Royaume-Uni et en Allemagne. Il est dorénavant possible de suivre la situation de cette affection dans au moins neuf pays européens.

La France et le Royaume-Uni rassemblent le plus grand nombre de cas, qui continue d'augmenter. La mise en place de la surveillance a commencé en France dès 2004. L'agent causal est Cp trachomatis de sérovar L (L1, L2 ou L3). Endémique dans certaines régions d'Asie, d'Afrique et d'Amérique du Sud dans sa forme génitale, cette infection se manifeste le plus souvent sous la forme d'une adénite inguinale, satellite du chancre initial qui passe généralement inaperçu. L'épidémie actuelle, attribuée presque exclusivement au sérovar L2b, se caractérise par des symptômes de rectites sévères et touche principalement des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), souvent co-infectés par d'autres agents d'infections sexuellement transmissibles (IST) comme le VIH, l'hépatite B et la syphilis.

Le diagnostic bactériologique de LGV n'est pas aisé, car il nécessite le typage de la souche par des techniques de biologie moléculaire utilisées seulement dans quelques laboratoires, dont le Centre national de référence (CNR) des chlamydiae en France. L'objectif de cet article est de présenter les données épidémiologiques sur la LGV rectale en France jusqu'à fin 2009 et de décrire le nouveau système de surveillance qui a démarré en 2010. Jusqu'en 2009, les données cliniques et comportementales n'étaient pas disponibles.

Téléchargez le dossier complet sur le Bulletin épidémiologique hebdomadaire n° 26-27-28, juillet 2011


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