Peut-on réduire le risque de grossesse multiple après FIV ? / Medecine
Peut-on réduire le risque de grossesse multiple après fécondation in vitro ? est une étude réalisée par Pierre Jouannet, Patricia Fauque et Catherine Patrat, publiée dans le BEH n°23-24, en juin 2011. Environ 1% des grossesses consécutives à une procréation naturelle se terminent par l'accouchement de plus d'un enfant. En France, le taux de grossesses gémellaires, qui était de 8,8/1 000 en 1972, est passé à 15/1 000 en 2001.
Si cette augmentation peut être en partie liée à l'âge plus avancé de la maternité, le recours de plus en plus fréquent à des traitements médicaux pour favoriser la procréation peut aussi l'expliquer, qu'il s'agisse de traitements inducteurs de l'ovulation associés ou non à une insémination artificielle ou de fécondations in vitro (FIV). Les grossesses multiples entraînent des coûts économiques, sociaux et psychologiques considérables. Aussi, de nombreuses études ont été menées depuis une quinzaine d'années pour déterminer dans quelle mesure et comment il serait possible de réduire le risque de grossesses multiples après assistance médicale à la procréation (AMP).
Téléchargez le dossier complet sur le Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°23-24, juin 2011