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Santé des enfants conçus après AMP - Medecine / Foxoo
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Source : #17024 Publié le 16/06/11 | Vues : 71

Santé des enfants conçus après AMP / Medecine


Santé des enfants conçus après assistance médicale à la procréation est une étude réalisée par Catherine Patrat et Sylvie Epelboin, publiée dans le BEH n°23-24, en juin 2011. On estime actuellement que 2 à 3% des enfants nés ont été conçus par assistance médicale à la procréation (AMP), ce qui représente plus de 4 millions d'enfants dans le monde depuis la naissance de Louise Brown en 1978.

En France, les enfants issus de l'AMP représentaient environ 2,4% des enfants nés dans la population générale en 2008 (Insee), soit 1,7% après fécondation in vitro (FIV) ou Intra Cytoplasmic Sperm Injection (ICSI) et 0,8% après insémination intra-utérine (IIU) en 2007 (Source : Institut national d'études démographiques). Bien que la première naissance après FIV ait été considérée comme une prouesse technologique, la mise en place de cette avancée médicale et a fortiori son développement suscitent de nombreuses interrogations, à la fois éthiques et morales, au premier rang desquelles les conséquences sur le développement embryonnaire pré- et postnatal.

La vie prénatale n'est en effet pas seulement le temps des changements majeurs sur le plan développemental, mais représente aussi un des moments les plus vulnérables de la vie. Durant cette période, le conceptus doit répondre à des influences à la fois extrinsèques et intrinsèques, et sa susceptibilité peut en altérer le développement, avec de possibles conséquences en pré- et postnatal ou à plus long terme.

L'embryon et le foetus sont en effet conditionnés durant la période prénatale pour évoluer après la naissance (enfance et vie adulte) dans des conditions environnementales précises. Si cet environnement est différent de celui qui leur était destiné, ils devront s'adapter et cette adaptation constitue par elle-même un risque surajouté pour les maladies citées ci-dessous.

C'est la théorie « Developemental plasticity and human health » développée par Bateson en 2004. Ainsi, l'AMP engendre des risques supplémentaires, liés aux caractéristiques des patients ayant recours à l'AMP (patients âgés, infertiles, gamétogénèse déficiente), aux traitements donnés (hyperstimulation ovarienne) ou encore aux conditions techniques employées en AMP (technique de fécondation, culture gamétique et embryonnaire, congélation embryonnaire). Toutes ces observations soulignent la nécessité d'un suivi exhaustif et rigoureux des enfants conçus par AMP à l'âge adulte, de façon à avoir une idée précise de leur devenir à long terme.

Téléchargez le dossier complet sur le Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°23-24, juin 2011


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