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Saturnisme infantile - Medecine / Foxoo
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Source : #8938 Publié le 07/01/11 | Vues : 306

Saturnisme infantile / Medecine


Saturnisme infantile : amélioration du délai de retour à une plombémie acceptable chez les enfants pris en charge en Île-de-France entre 1992 et 2006.

Une étude réalisée par Olivia Guérin, Nicolas Carré, Robert Garnier, publiée dans le BEH n°1, en janvier 2011.

Le saturnisme infantile, défini de manière réglementaire par une plombémie (Pb) au moins égale à 100 µg/L chez un individu de moins de 18 ans, s'observe essentiellement chez les enfants âgés de 1 an à 3 ans. En France, et notamment en Île-de- France, la principale source d'exposition se trouve dans les logements anciens (construits avant 1949) où la peinture à base de céruse (pigment blanc contenant du plomb) se dégrade, favorisant ainsi l'ingestion de poussières et d'écailles contenant du plomb.

La contribution fréquente d'autres facteurs de risque d'intoxication, tels que le comportement de pica (ingestion de matières non comestibles), la présence d'un autre enfant intoxiqué dans l'entourage, et l'origine géographique de la mère, favorise la persistance d'une plombémie élevée. Comptetenu de l'impact sanitaire de l'exposition au plomb sur la santé, le suivi médico-social régulier des enfants atteints de saturnisme est nécessaire. L'intérêt d'un traitement chélateur doit être discuté selon la sévérité de l'intoxication.

Plusieurs études menées en Île-de-France ont montré que le suivi des enfants intoxiqués était en nette amélioration depuis une dizaine d'année. De plus, l'évolution de la réglementation a eu un impact important sur le niveau d'exposition au plomb dans l'habitat, le niveau des plombémies observées chez les enfants dépistés diminuant régulièrement.

Téléchargez le dossier complet sur le Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°1, janvier 2011

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