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Surveillance des risques biologiques liés à la consommation de coquillages en France - Medecine / Foxoo
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Source : #23587 Publié le 17/05/12 | Vues : 28

Surveillance des risques biologiques liés à la consommation de coquillages en France / Medecine


Surveillance des risques biologiques liés à la consommation de coquillages en France est une étude réalisée par Véronique Vaillant, Nathalie Jourdan-Da Silva, Marie-Laure Quilici, Elisabeth Couturier, Soyzic Le Guyader, Gilles Delmas et Jean-Claude Le Saux, publiée dans le BEH de mai 2012 - Hors-série. Les coquillages filtrent des volumes d'eau importants afin de satisfaire leurs exigences nutritionnelles et respiratoires. Ils ingèrent ainsi le phytoplancton, mais concentrent également dans leur tractus digestif des micro-organismes présents dans l'eau qui peuvent être à l'origine de toxi-infection alimentaire. Il s'agit, d'une part, de micro-organismes excrétés dans les fèces de l'Homme et des animaux (virus entériques, bactéries entéropathogènes, protozoaires) rejetés en mer par la voie hydrique, provenant directement de l'Homme (rejets domestiques), des activités industrielles (rejets industriels) ou agricoles (épandage d'effluents d'élevages) et, d'autre part, de micro-organismes présents naturellement dans le milieu marin (vibrions, phycotoxines produites par les phycoplanctons).

Les virus entériques (Caliciviridae (norovirus et sapovirus), rotavirus, astrovirus, adénovirus des sous-types 40 et 41, entérovirus et parechovirus] et les virus des hépatites A (VHA) et E (VHE), incapables de se multiplier en l'absence de cellules-hôtes, peuvent cependant persister et rester infectieux plusieurs jours voire semaines dans l'eau de mer. Les norovirus sont à l'origine de la majorité des épidémies associées à la consommation d'huîtres publiées dans le monde. Le VHA est le deuxième micro-organisme le plus fréquemment en cause dans ces épidémies.

Téléchargez le dossier complet sur le Bulletin épidémiologique hebdomadaire en mai 2012 - Hors-série


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